SPIRULINE ET ALZHEIMER
Projet Alzheimer © Josée St-Amant, avec son aimable autorisation.
Suite à un contrôle de la DDPP (Direction Départemental de la Protection des Populations) de Toulon (Var) sur les allégations, il nous a été formellement interdit de faire une quelconque allusion sur les effets que pourrait avoir la spiruline sur la maladie d'Alzheimer, ou un quelconque lien sur des études scientifiques traitant du sujet.
En effet, en France toute allégation concernant les effets de la petite algue bleue sur la maladie d'Alzheimer n'est pas autorisée sur le site internet d'une personne cultivant de la spiruline et la proposant à la vente.
La sanction est de 15.000 euros et deux ans d'emprisonnement.
Par conséquent nous sommes désolé d'avoir du déplacer cet article. Et on ne vous dira pas où, c'est également interdit ;-)
Merci de votre compréhension.
La partie ci-dessous ne parle pas de spiruline...
"Alzheimer nous a déjà remariés un millier de fois. Après des années, nous ne savons toujours pas où nous allons, ni de quoi demain sera fait, mais nous vivons intensément le présent". (p. 45 du livre de Colette Roumanoff : Le bonheur plus fort que l'oubli).
A consulter : Prévenir la maladie d'Alzheimer, petit livret édité par la fondation Vaincre Alzheimer (site internet ici).
Alzheimer est une maladie neuro-dégénérative, c'est-à-dire qu'elle entraîne la disparition progressive des neurones. Elle a été découverte en 1906 par Aloïs Alzheimer. Il n'existe aucun traitement pour guérir de cette maladie, mais l'alimentation et l'activité physique permettent de prévenir et de ralentir sa progression.
Les chercheurs n'ont toujours pas trouvé la ou les raisons de cette maladie, mais ont tout de même un faisceau de constatations et de corrélations qu'ils appellent facteurs de risque.
- L'âge et le sexe (à partir de 65 ans, puis de façon exponentielle ; plus de cas chez les femmes).
- Les gênes et l'hérédité (on peut avoir des chromosomes propices à la maladie comme les chromosomes 10 et 19 ; un antécédent familiale, avec des parents qui ont eu Alzheimer).
- L'éducation et le style de vie (une scolarité sommaire ; le stress et les dépressions chroniques).
- Les risques cardio-vasculaires (hypertension artérielle, excès de cholestérol et diabète).
- Autres risques potentiels (Aluminium, traumatismes crâniens, manque de vitamine B9 et B12).
Les premières cellules nerveuses atteintes sont celles de l’hippocampe, siège de la mémoire. Puis c'est l'altération des grid cells, neurones de l'orientation dans le temps et l'espace. Viennent ensuite la perte de la reconnaissance des objets et des personnes, une défaillance du langage, du raisonnement et de la réflexion.
Deux mécanismes en sont responsables :
- L'accumulation extracellulaire de la protéine ß-amyloïde entre les neurones, qui engendre l'inflammation, l'oxydation et la mort des cellules neuronales.
- Le stress oxydatif, qui joue également un rôle prépondérant dans la pathogenèse d'Alzheimer, propageant la maladie en occasionnant la démence.
Concernant l'accumulation des ß-amyloïdes, une étude scientifique in vitro, prouve que plusieurs aliments (dont le gingembre, la cannelle, le curcuma, l'ail et la rhubarbe...) inhibent l'accumulation de cette protéine, en bloquant 50% de liaisons protéiques.
Concernant le stress oxydatif, une alimentation appropriée peut réduire la sensibilité du cerveau à l'oxydation, à l'inflammation et par conséquent retarder la démence associée à la maladie d'Alzheimer.
Un régime pauvre en sel diminue le stress oxydatif et réduit le risque de démence.
Manger chaque semaine du poisson gras réduit l'incidence de la survenue de la maladie d'Alzheimer.
A savoir : l'aluminium que nous ingérons, notamment par l'eau du robinet, est un facteur de la maladie d'Alzheimer. Le professeur Jean-François Dartigues de l'INSERM, après une longue étude épidémiologique sur plus de 3700 personnes, lance un cri d'alerte : à 100 µg d'aluminium par litre d'eau, le risque de la maladie d'Alzheimer augmente de 50% (la norme qualité en France est pourtant de 200 µg/l). Voir notre article eau polluée et spiruline.
Autre document à lire :
- Vitamine K et fonctions cognitives chez la personne âgée en santé : une approche épidémiologique nutritionnelle (Thèse de Nancy Presse, Université de Montréal département nutrition de la faculté de médecine - 2012, 258 p) - pdf
Simple in vitro assays to identify amyloid-beta aggregation blockers for Alzheimer’s disease therapy, (Guo J-P, Yu S, McGeer PL. - 2010). Résumé :
Low vitamin K intakes in community-dwelling elders at an early stage of Alzheimer’s disease (Presse N, Shatenstein B, Kergoat M-J, Ferland G., 2008). Résumé :
Marinobufagenin and cyclic strain may activate endothelial NADPH oxidase, contributing to the adverse impact of salty diets on vascular and cerebral health (Mark F. McCarty - 2012, 15 p) - pdf
Consumption of fish and n-3 fatty acids and risk of incident alzheimer disease (Martha Clare Morris, Denis A. Evans, Julia L. Bienias, Christine C. Tangney, David A. Bennett, Robert S. Wilson, Neelum Aggarwal, Julie Schneider - 2003, 7 p) - pdf
Nostocarboline: Isolation and Synthesis of a New Cholinesterase Inhibitor from Nostoc 78-12A (Paul Becher, Karl Gademann, Julien Beuchat, Friedrich Jüttner - 2005). Résumé : A new quaternary beta-carboline alkaloid, nostocarboline, was isolated from the freshwater cyanobacterium Nostoc 78-12A, and its constitution was assigned by 2D-NMR methods. The structure was proven by its total synthesis starting from norharmane via chlorination at C-6 and methylation at N-2. Nostocarboline was found to be a potent butyrylcholinesterase (BChE) inhibitor, with an IC(50) of 13.2 microM. The related 2-methylnorharmane, which is present in the human brain and might be relevant to Parkinson's disease (PD), was also determined to be a BChE inhibitor (11.2 microM). These inhibitory concentrations are comparable to galanthamine, an approved drug for the treatment of Alzheimer's disease (AD). Nostocarboline can thus be considered as a lead for the development of novel neurochemicals.